Championnat de france espoirs
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NÎGER Tialer, CACS meilleur de race Chartre
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Sébastien et son Jaguar du sentier des lutins
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Emmanuel et son pointer Dylan
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Mon ami Graziano toujours en pleine forme
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Jean et son setter Tomy du Bois de Balisy
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Une belle journée de chasse
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Laurick et son setter anglais Basic
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Mon ami Graziano avec son setter Glaukos
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Education d'un Braque Alemand avec Patrick
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Sagesse à l'envol parfaite
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Breton à l'arrêt dans la plaine champenoise
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Lia en séance d'éducation
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Un Setter Anglais dans son parcours
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Après un concours, les juges aux résultats
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Pendant le résultat le silence est d'or
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La longue caravane des Fiels
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Voici l'ouverture, votre chien va devoir faire face à ce véritable danger : le coup de chaleur, à son maître de l'éviter !

Le coup de chaleur est un oedème cérébral dû à  une  grande perturbation des mécanismes  de thermorégulation, entraînant un taux de mortalité très élevé. Qu'ils soit laissés dans le véhicule  ou bien   soumis   à   des   efforts   violents  par  des températures   extérieures   assez   élevées,  nos chiens  de  chasse sont particulièrement exposés à ce type d'accident dans leurs efforts.

 

Qu'est-ce qu'un coup de chaleur ?

C'est  la  perte  de  contrôle  du maintien de la température interne. La température corporelle augmente au-dessus  de  41°C, le  chien hyper-ventile puis présente éventuellement des troubles nerveux centraux liés à l'oedème cérébral (état ébrieux, convultions). Cela  arrive  souvent  quand  le  chien  reste enfermé même quelques minutes à l'intérieur d'un véhicule en pleine chaleur. Il  ne faut pas confondre le coup de chaleur  avec  myoglobunurie  (présence de sang dans les urines) d'effort  apparaissant souvent sur des chiens  mal  préparés, avec  un  défaut d'abreuvement, les premiers jours de chasse en période estivale. Le chien va alors " décrocher " et présenter des " pissements de sang ".

Quels sont les facteurs qui favorisent son déclenchement ?

Ils  sont  liés  à  la  pathogénie  (fonctionnement du corps)  de  nos  chiens  qui ne peuvent éliminer de la chaleur  qu'en haletant. En  effet, notre  chien  ne transpire pas, sauf légèrement par les coussinets. Les chiens  âgés, et  les  sujets  victimes  d'insuffisance  cardiaque  et/ou respiratoire sont les plus sensibles.

Comment éviter à nos chiens ce fameux coup de chaleur ?

C'est le bon sens qui dicte qu'en action de chasse, la prévention tient essentiellement :

- dans un entraînement progressif estival,

- dans un abreuvement frais, la possibilité est de mouillé voir détrempé le chien assez rapidement,

- dans  une  bonne  alimentation  (antioxydants, vitamine E)  mais  en  luttant  contre  le  surpoids,

- en  évitant  les  heures  les  plus  chaudes qui sont de toute façon les moins propices à la quête.

Comment reconnaître rapidement un coup de chaleur ?

Prise de température  rectale, observation de polypnée (augmentation de la fréquence respiratoire, avec diminution   du   volume   courant ; la  ventilation  est  rapide  et  superficielle).  Sur  le  terrain  c'est   son comportement qui devra vous alerter : regard  hébété, chien  qui  ne peut plus avancer, voir même qui ne tient plus debout.

Que faire sur le terrain, quel est le traitement ?

Il faut refroidir, donc transporter le chien au plus vite et l'arroser ou mieux le baigner, le faire boire si c'est possible. Par   contre,  il   faut   arrêter   le   bain   quand   la  température  est  redevenue  normale. Une consultation chez le vétérinaire est préconisée même si votre chien se sent mieux.

Quelles peuvent être les conséquences d'un coup de chaleur ?

La  récupération  doit  être  rapide. L'apparition  de  troubles  nerveux  centraux  nécessite  une  prise en charge  vétérinaire  pour  lutter contre l'oedème cérébral (perfusion, antioedémenteux tels que cortisone, mannitol...). En général l'issue est favorable sans séquelles, ou fatale. Dans certains cas des troubles de la coagulation peuvent noircir une évolution qui pourrait paraître favorable.

Manger, boire, digérer...

Le  jour  de  l'ouverture  est  particulièrement délicat car votre chien doit réaliser un gros effort après des mois   d'inactivité   cynégétique. Emporté   par  sa  passion, il  peut  aller  au-delà  de  ses limites... Votre vétérinaire vous le  dira, pas d'excès de poids, votre chien doit avoir la ligne ! Pas trop de graisse sur les reins ! Si votre chien est trop gros... Il faut le mettre au régime, réduire les matières grasses dans le mois précédant  l'ouverture, voir  un  peu  avant... Suivez  donc  les  indications  figurant  sur  les  paquets  de croquettes : trop de maîtres dépassent largement la dose.

Quelques jours avant  l'ouverture, vous pouvez adopter une nourriture plus riche, avec des croquettes à haute valeur énergétique, préparant le chien aux efforts qu'il va fournir. Ces nouvelles croquettes seront progressivement mélangées aux précédentes.

L'ouverture  à  présent. La  digestion  d'un chien  dure  12 heures et il est évidemment déconseillé de lui donner  une  grosse  pâtée  avant  le  départ : essayer  donc  de courir après un repas de mariage ! par contre, un  petit  en-cas  évite  le " coup de barre " que  connaissent  les  sportifs  et donne un " coup de fouet ". Une  poignée  de  croquettes le matin et dans la journée, un oeuf avec du sucre : optez pour des aliments  légers  et  nutritifs. Quand  le  chien  rentre, vanné, il faut éviter un trop gros repas qui pourrait occasionner un retournement d'estomac, souvent mortel.

Attention  aux  flaques  d'eau  croupie, parfois  infestées  par  des  restants de produits de traitement : le chien assoiffé s'y précipite et peut être intoxiqué ! Le chasseur doit toujours avoir de l'eau sur lui et dans son véhicule.

N'oubliez pas les rappels de vaccins, surtout contre la leptospirose, maladie mortelle pour votre compagnon, transmise par l'eau récemment souillée par de l'urine de rat.

BIENTÔT L'OUVERTURE : préparez votre champion

L'idéal  est  de  pouvoir conserver son chien en  excellente   condition  physique  tout  au long   de  l'année. Cependant,  une   fois  la saison     cynégétique     achevée,   nombre  d'entre   nous,  pris   par   d'autre   activités, oublient    malheureusement    ce    premier principe, et  laissent trop fréquemment leurs compagnons   confinés   au   chenil ou à  la  maison. L'ouverture s'effectuant souvent sur l'une des journées les plus chaudes de la fin de  l'été, il  me  paraît inconcevable, pour ne  pas  dire  dangereux, d'exiger de son chien   un    tel    effort   sans   l'y   avoir physiquement  préparé. Des séances  d'entraînement  lui  permettront  de  retrouver son souffle, et l'aideront  à  développer sa masse  musculaire, de façon à ce qu'il puisse donner le meilleur de lui-même le jour tant attendu.

Le  manque  d'activité  a  bien  souvent pour  conséquence   une  surcharge  pondérale. Afin  de profiter pleinement  de  ses  premiers  jours  de  chasse, il devra perdre l'embonpoint acquis durant l'intersaison. Pour  cela, rien  de mieux que la marche effectuée de façon régulière à raison  par  exemple d'une sortie quotidienne.

Proche  de  l'ouverture, ces  sorties  pourront  être  espacées, mais  devront atteindre une à deux heures afin  de  développer  à  nouveau  les  capacités d'endurance de votre animal. Pour un chien qui n'aura  guère  eu d'activité physique au cours des derniers mois, ne comptez pas moins de quatre à six semaines  pour  lui  " refaire  une  santé ".  C'est    au   plus  tard début  août  qu'il  vous  faut  donc  commencer  ce  programme de remise en forme. Choisissez  cependant  de  préférence les heures les plus fraîches et les zones ombragées.

Les 2 mois précédant l'ouverture, période qui correspond en fait à la remise en forme, favorisez dans la  plupart  des  cas  une  nourriture  riche  en  protéines, mais plus réduite en matières grasses. Etant  donné  la  multiplicité  des  croquettes  aujourd'hui  disponibles sur  le marché, un professionnel saura, en  fonction  de  l'état physiologique de votre chien et de son activité, vous conseiller l'aliment le plus adapté.

 

Peut-on nourrir son chien avant une journée de chasse ?

On  ne  peut pas, on doit ! L'intensité de l'effort consenti lors d'une journée de chasse nécessite en effet un  apport calorique préalable. Mais quelques précautions s'imposent. Les chiens de grande taille, peuvent   présenter   des   risques   plus   importants   de   torsion  de l'estomac. Phénomène   qui, rappelons-le, entraîne  bien  souvent  la  mort  de  l'animal. Afin  d'éviter  ce  genre de complication, fractionnez  la  ration  journalière  en  2  voir  3 repas. La  première  gamelle doit être donnée au minimum 3 à 4 heures  avant le départ pour la chasse, de manière à être partiellement digérée.De la même  façon, si  une  coupure d'au  moins 2 heures est prévue en cours de billebaude, on peut mettre à profit cette pause pour faire un nouvel apport d'aliment et bien évidemment réhydrater son animal.

 

Côté dressage, quels conseils ?

Dans  le  cas  d'un  jeune  sujet, tout  est  à  faire. Une  fois les incontournables règles d'obéissance (rappel, marche au pied, en laisse....) acquises, n'hésitez  pas à mettre votre chien en présence de gibier  le  plus  tôt  possible. Prévoyez de courtes mais fréquentes séances au cours desquelles vous  travaillerez, de  façon  la plus  ludique qui  soit, arrêt, sagesse à l'envol et rapport. Afin que votre novice  ne  soit  pas  tenté de forcer l'arrêt, évitez d'utiliser des oiseaux se laissant trop facilement attraper.

Faire  l'ouverture sans  avoir  au  préalable inculqué  cette  ligne  de  conduite  à votre jeune chien, vous conduirait   inexorablement   à   rater   votre  prochaine   saison. Surtout,   nous  insistons  sur  ce  point, bannissez  l'utilisation  du  collier  électrique  sur  un  chiot, cet accessoire  pouvant traumatiser à jamais  votre élève. Si par manque de temps ou d'expérience, vous ne pouvez vous-même  effectuer cet  apprentissage, adressez-vous  à  un  professionnel  ou  un  amateur éclairé. Ces derniers, en quelques  semaines, saura préparer  votre  compagnon, vous évitant ainsi, le jour J, les  incontournables déboires liés à la jeunesse.

Vous  devez  par conséquent mettre à profit les séances d'entraînement physique pour rappeler à votre  auxiliaire  les  règles  de  base  du  dressage. Au  cours  de  ces balades, l'utilisation  d'un simple pigeon domestique vous permettra de reconditionner rapidement  votre compagnon à 4 pattes.

 

Des conseils d'ordre médical ?

Lors  d'une  journée  d'ouverture  votre  chien parcourra pas moins de 80 à 100 km, mettant ainsi à rude épreuve  l'état  de  ses  pieds. Pour  pallier  toute  souffrance inutile, qui risquerait par ailleurs de gâcher votre  début  de  saison, faites  un traitement  préventif  destiné  à renforcer  les  coussinets. Une solution à base d'acide picrique, vendue  par  votre vétérinaire, pourra  être appliquée  au cours des quatre semaines précédant la saison.

Cette  précaution  revêt  un  intérêt  tout  particulier  si  votre  compagnon  doit  évoluer  sur des terrains  agressifs  pour  sa  voûte  plantaire : chaumes  de  blé, sols  pierreux  ou encore domaine boisé. Pensez également  à  raccourcir   si   nécessaire   les   griffes  afin  d'éviter  de  possible retournements  qui priveraient   votre  chien  de  sortie. De   retour   de   la  chasse,  contrôler  systématiquement   les coussinets, enlevez les éventuels corps étrangers, et pensez à désinfecter les plaies. Selon la nature de celles-ci, il sera parfois nécessaire d'envisager un traitement antibiotique.

Enfin, n'oubliez  pas  que  notre département abrite en  ce début de saison d'importantes colonies de tiques, acarien particulièrement dangereux car susceptible de transmettre la piroplasmose. Dernier ennemi potentiel auquel on pense pas toujours : l'épillet. Guère visibles, ces  graminés  se prennent dans  les  poils, avant  de  s'enfoncer  rapidement sous  la  chair  ou  de  s'introduire  dans les naturels  ( oreilles, narines, yeux...) Elles  suffisent  à  créer  des  abcès  qui  peuvent  être  graves  et nécessiter une intervention chirurgicales si elles ne sont pas traitées à temps.

 

Un dernier conseil.

Nombreux  sont  les  risques, naturels  ou  non, auxquels  votre chien va être potentiellement exposé lors de  ses  premières sorties. Ne  pouvant   prévenir  la totalité d'entre eux une règle évidente s'impose. De   retour   à    la   maison,  une   fois   votre    compagnon  nourri  et hydraté, procédez à une auscultation  attentive  et   débarrassez-le   de  tous  les  corps  étrangers  ( végétaux, animaux, minéraux )   que    vous    pourrez    observer. Désinfectez     et     soignez   les   éventuelles   plaies  superficielles. Pour finir, utilisez une  lotion  à l'encontre des puces, des tiques, ou  encore des poux. Enfin, au moindre doute n'hésitez pas à vous rapprocher de votre praticien.

 

Bonne ouverture à tous et bonne saison cynophile et cynégétique.

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Nos derniers jours de chasse

          DERNIERS  JOURS  DE  CHASSE

Nous vivons tous nos derniers jours de chasse de la saison 2017/2018. Chez les  uns, on  est content, chez les autres, ça  a  tellement  bien  marché que le plan de chasse était fini au 1er janvier. Enfin  pour certains,  on  a  jamais  eu  une saison  aussi  difficile et rien a été comme on a voulu.

Bonne   ou   mauvaise,  la  saison  se  termine. Bons  ou  mauvais, les  bilans sont faits et tout ce  que  nos  chiens  ont  appris  cet  hiver est  acquis   pour   la   saison  prochaine.  Le   bon comme le moins bon. L'intérêt d'une année qui passe , c'est   aussi   que  les  compteurs  sont remis  à  zéro.  Si  la  chasse  et  les  concours  de  2015  sont  gagnés  et  mettent  en  valeur nos chers compagnons, les  fields  de  2016  sont  grands ouvert et déjà l'espoir renaît. C'est  cela la passion de la chasse sportive et  des fields, l'espoir  qui  se  renouvelle  de  faire  une superbe saison de chasse et de faire remporter à son chien telle ou telle épreuve.

D'année  en année, pour nos amateurs de field, on progresse, on monte et enfin on décroche la timbale. Et après....on essaie de tenir le pavé. Et encore après....Hé  bien  on recommence avec un jeune chien ! Les  plus  grands  de  nos  passionnés  de compétitions  sont  ceux  qui  élève  et  qui ont su former non seulement   un   chien   mais   une  lignée   de   chiens   qui   gagne. Nous  les   connaissons et nous les reconnaissons, ils forment l'élite de la chasse sportive. Autour d'eux, il y a l'ensemble des passionnés de chiens de chasse, c'est vous, c'est nous. Chacun  d'entre  nous, chasseur  ou  compétiteur fait du mieux qu'il peut avec son compagnon de chasse pour se créer du plaisir en field, en concours Saint Hubert, en activité associative ou tout simplement à la chasse.

Notre  Association  des  Chasseurs  au Chien d'Arrêt est dédié à ces chasseurs-là, de l'élite au chasseur de  base  qui  nourrissent  leur  passion  pour  la  chasse  de  leur  relation  avec  leur  chien  de chasse. Dans notre Association, on  découvre  des  épreuves, des  territoires, des gens super sympas du monde de la cynophilie et de la chasse.

Nous  vous  attendons, un  petit  clic  sur  la rubrique adhésion  et  remplisser ou faites remplir le bulletin afin  de  venir  nous  rejoindre  et  partager  notre  passion, celle  qui  nous rassemble, celle du chien de chasse.

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