Qu'est-ce que la quête de chasse pratique ?
La quête doit mettre en valeur la personnalité du chien et le style
inhérent à sa race sans laisser transparaître aucune trace de
dressage.
La quête de chasse pratique ! A la chasse, il faut un contrôle
absolu de son chien, 60 à 70m autour du maître sont un maximum
pour la majorité des chasseurs qui préfèrent une très bonne
obéissance à une trop grande liberté d'action, (je ne partage pas cette philosophie mais cela n'engage que moi).
Cette quête restreinte permet de servir le chien dans de bonnes conditions sans avoir à courir où à ce précipiter et sans risquer un envol prématuré du gibier. Il faut que le chasseur arrive tranquillement à côté de son chien à l'arrêt et le regarde longuement avant de le faire couler. Il ne prend pas de points mais il sert des arrêts. Je sais que beaucoup de trialisants voudraient imposer l'idée qu'il faut chasser avec des chiens de concours et faire de ces derniers le modèle du chien de chasse pratique mais je sais également par expérience que ce n'est pas forcément ce que recherche la plupart des chasseurs, car on peut aussi chasser par plaisir sans rechercher ni la performance sportive, ni la perfection du dressage.
Par contre, ce qu'il faut à un chasseur s'il veut acquérir ce type de chien c'est retrouver dans la déscendance du trialer la passion de la chasse ; l'intelligence voir le style qu'il a démontré sous l'autorité des juges qualifiés. Vous comprendrez donc à partir de la l'utilité des concours qui implique obligatoirement une selection rigoureuse de la part des éleveurs s'ils veulent briller.
La meilleure façon d'obtenir cette quête restreinte est de convaincre le chien que le gibier se trouve très souvent à proximité de vous. Quand il
est jeune, lachez à son insu un oiseau près de vous et il va l'arrêter dans vos bottes. En répétant cette leçon
assez souvent on arrive ainsi à l'habituer à chasser dans un périmètre assez restreint qu'il agrandira bien sur un peu plus à la
chasse face à du gibier sauvage.
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L'acuité olfactive
du chien de chasse
Dans le monde cynégétique, l'odorat se trouve considéré comme le maître-sens du chien dont il conditionne presque à lui seul le comportement en action de chasse et l'aptitude à la recherche Il demeure indiscutable que le nez du chien est un détecteur de molécules. Mais à cette qualité de flair s'ajoutent en particulier, l'instinct de son utilisation à la seule fin de recherche du gibier, l'intelligence et la mémoire qui gouvernent à la sélection des odeurs, la vue pouvant prendre le relais de l'odorat lorsque la proie se découvre au regard et, comme on le verra, bien d'autres facultés encore.
L'odorat apparaît comme la pièce maîtresse d'un ensemble complexe ou toutes les fonctions physiques et psychiques ont un rôle. Son développement se signale par la longueur du museau, siège des fosses nasales. Purement indicative, cette notion n'a rien d'absolu et ne signifie pas que la puissance du nez soit proportionnelle à la longueur du museau, cette dernière n'étant qu'un facteur très favorable. D'après les scientifiques on assiste à une hypertrophie progressive du museau du chien au fur et à mesure de l'amélioration de nos races canines, ce qui est particulièrement évident chez les chiens de race Britanniques.
Les fauves pourvus d'un appareil olfactif inférieur aux canins sont dotés d'un museau
plat, mais chassent surtout à vue. Chez nous les mammifères, cet appareil est logé au fond des fosses nasales dans la muqueuse dite
plissée, qui revêt l'os ethmoïde formant les cornets du nez et vient tapisser les cavités osseuses appelées sinus, véritables réceptacles pour les molécules odorantes
!
Des réactions physico-chimiques
A comparaison, l'Homme ne possède que peu de cellules olfactives 6 à 10 cm2, et environ une vingtaine de millions de cellules sensorielles, contre 160 cm2 de cellules olfactives et plus de 300 millions de cellules sensorielles chez le chien ! Les recherches des spécialistes divergent et les chiffres donnés ci-dessus ne présentent les seules garanties, que celles d'être avancées par des chercheurs (parfois incertains !). Cependant, ont peu affirmer qu'aucune odeur ne ressemble à une autre , pour exemple à la fin d'une journée de chasse un chien reconnaîtra au milieu de plusieurs pièces identiques de gibier, celle qu'il a arrêtée et rapportée à son maître. La sensibilité varie énormément d'une odeur à une autre. La prise d'émanation, formée de molécules gazeuses ou solides, est l'affaire des mucusaqueux recouvrant les muqueuses dans lesquelles elles se collent et se dissolvent, provoquant alors des réactions physicochimiques. Les poils tactiles ou vibrisses sont des îlots riches en cellules sensitives. Véritables récepteurs se présentant en minuscules petits monticules, ils portent de nombreux poils raides et se trouvent sur les lèvres, les joues, les sourcils et les moustaches. Ce sont des organes tactiles d'une sensibilité extrême, secondant les autres sens et permettant de s'orienter dans l'obscurité, de progresser dans une épaisse végétation à grande vitesse en évitant tous les obstacles (arbres cassés, ruisseaux, trous...)
Et si l'on coupe les vibrisses d'un chien, son comportement s'en ressent automatiquement. Mais pas de panique, cela repousse ! En fait tout ceci ne peut être exploré que grâce à une grande expérience et au recours d'un ofalcomètre qui permet de mesurer la persistance et l'intensité des odeurs.
Les conditions météorologiques
Pour une première sortie, un vent, plutôt d'Ouest à 25/30km/h, avec un peu d'humidité semble parfait. La végétation, jachères, plantations à gibier et betteraves sont des facteurs qui aideront à coup sûr votre jeune chien à se servir de son nez. Les immenses étendues céréalières, tout juste ressemées, seront alors l'affaire des chiens entreprenants et non des jeunes qui verront voler à de longues distances les oiseaux, et dans leurs poursuites trouveront les lièvres.
Les fortes chaleurs sont facteurs défavorables qui non seulement fatiguent précocement votre auxiliaire, et point de détail très important, font varier les émanations. Pour exemple : pour un faisan dont la température est d'environ 25°, avec une température au sol de 30°, c'est la tape assurée !
Mais c'est en forgeant que l'on devient forgeron ! La différence de température du sol et de l'air ambiant faussera la donne, mais la faculté à s'adapter de votre compagnon pourrait vous surprendre.
Le grand froid persistant (plus d'une semaine en dessous de zéro, voire même de moins 4°C) n'est pas non plus favorable au nez du chien. Remarquez ce n'est pas non plus favorable au gibier, et donc il vaux mieux garder les chiens à la maison.
Le poil, par nature est pour tous chiens de chasse très attrayant, détectable de plusieurs manières, au sol, à vue, visible longtemps dans la fuite, aussi sur l'émanation, bref à éviter à tout prix pour les chiens d'arrêt la première saison au moins (définitivement pour les sujets réservés à la compétition).
Sensibilité, instinct et lignée
Il n'y a pas grand-chose à rajouter sur le thème de la sensibilité, qui en dehors du nez, est plutôt un problème d'ordre psychique, difficile à corriger. Les chiens sont alors souvent inutilisables en plaine sur du gibier naturel et sur des " bécasses rotors ". Certains auteurs en ont très récemment parlé, et avec justesse. Parfois, cela peut-être le résultat d'un apprenti dresseur désireux d'obtenir une sagesse à l'envol précocement, alors que le chien n'est pas encore arrivé à maturité. dans ce cas précis un professionnel remettra assurément votre compagnon sur les bons rails. Au sujet de l'instinct, comme nous l'avons vu plus haut, il existe, j'en suis intimement convaincu. Certaines lignées qui font souvent résonner leurs élevages dans les colonnes des résultats concernant les valeurs en travail ou en exposition (ou les deux), reflètent un label de qualité indéniable que personne ne peut discuter. Grand coup de chapeau à ces gens, qui amateurs ou professionnels, cultivent l'excellence ! Pour finir, et comme nous l'avons vu tout ceci reste assez complexe, et le chien, merveilleuse mécanique de chasse, compagnon de tous les jours, animal fantastique, passionnant, nous laisse encore une multitude d'énigmes à découvrir. Parce que depuis que l'homme a domestiqué les canidés et qu'il a créé les races, beaucoup de questions restent là, entre chien et loup...
Les nez, tous égaux ?
S'il y a bien un domaine ou tous les dresseurs sont d'accord, c'est bien celui-là. La réponse fait l'unanimité : C'est NON ! Dès l'âge de trois mois, on peut commencer à distinguer des différences entre les chiots d'une même portée. Certains utilisent déjà leur odorat pour retrouver une croquette perdue. Néanmoins, cela peut aussi tenir de la précocité, mais quand même, l'éleveur averti aura vite fait de repérer l'éventuel futur " Caid ". Dans un avenir proche, les chiots devenus puppies pourront alors commencer à négocier leurs premiers oiseaux, certains avec plus de réussite que d'autres. Les meilleurs se serviront systématiquement de leur nez et trouveront beaucoup plus vite que les autres.
Et cela les passionnera, ce qui aura pour effet d'accroître leurs motivations, et consécutivement leur expérience se fera à vitesse accélérée. C'est pour cette raison que les dresseurs et les chasseurs préfèrent ce profil de chien qui semble tout savoir très tôt !
Par ailleurs, bon nombre de chiens n'ont pas cette précocité, ce qui n'hypothèque en rien leur avenir de chien de chasse, voire plus, leur plénitude. Je pense que les races arrivent à 100% de leurs capacités à partir de l'âge de trois ans, certaines sont à 60% de leur capacité à deux ans et d'autres à 80%. Les sorties arrivent très souvent à équilibrer les choses. Néanmoins, il existe une autre catégorie de chiens souvent appelée le grand " CRAC ", celui qui à la naissance a plus de moyens, plus de nez, plus d'envie, d'intelligence, celui que tous les dresseurs ou chasseurs rêvent de rencontrer. Ce chien qui est toujours sur le fil du rasoir, et qui finit presque toujours par l'emporter parce que le génie ne se trompe pas !!! La nature est ainsi faite, et quand parfois l'on entend : " votre chien a t-il beaucoup de nez ? Est-il bon ? Pensez donc s'exclame le propriétaire, c'est le frère du grand Champion xxxxxx Mais le frère de Mike Tyson n'est-il pas qu'un petit amateur de box ? Rares sont en effet les portées où tous les chiens sont du même niveau, mais rassurons-nous cela arrive ! Et pour cela, rendons grâce aux éleveurs.
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Le " patron " c'est le respect spontané d'un autre chien à l'arrêt. Cela ne devrait pas paraître compliqué dans la tête d'un chien, il arrête je m'arrête et pourtant ce n'est pas simple.
Si la qualité première d'un chien de chasse c'est de chercher et de trouver vous comprendrez bien qu'en couple, s'il n'y a pas une lutte permanente entre les deux protagonistes, une matinée de chasse ne peut être que triste.
Voyons maintenant comment mener à bien l'apprentissage du patron
Votre chien " grille " systématiquement le patron. Il faut donc lui apprendre le respect de l'autre car vous qui l'avez ce respect de l'autre, ce genre d'attitude vous contrarie.
Solution : il vaut mieux être deux pour apprendre le patron à un chien à moins d'être particulièrement doué. Considérons donc que vous ne l'êtes pas...avec toutes mes excuses.
Travaillez en milieu ouvert et dégagé ce sera plus facile pour tout le monde. Il faut laisser chasser le chien qui va servir " d'appât " et attendre que celui-ci arrête. Votre aide ne s'occupe que du chien qui chasse pendant que vous vous suivez avec votre propre chien en laisse. Cette laisse sera plus longue que la moyenne. Derrière, votre chien trépigne car il est très contrarié de ne pas pouvoir courir comme il le fait habituellement. Vous attendez l'arrêt de l'autre qui viendra d'autant plus vite si vous provoquez l'action avec du gibier d'élevage et endormi façon tourniquet de TAN. L'arrêt est là, devant vous, approchez avec l'étudiant du moment. Il regarde l'autre, s'énerve, tire sur la laisse pour faire comme d'habitude passer devant, voler l'arrêt et mettre à l'envol éventuellement, par jalousie... Car c'est ce qui se passe en général. Dans ce cas à vous de jouer sur la laisse par des secousses arrières en opposant votre force à celle du toutou. Vous pouvez lui parler comme d'habitude en lui disant d'une voix ferme, patron, pas bouger, down ou simplement non en fonction des mots qu'il connaît déjà. Quand la laisse n'est plus tendue vous pouvez caresser en répétant d'une voix plus douce le mot choisi. Vous ne devez pas vous rapprocher trop du chien à l'arrêt, 10 mètres c'est bien. Plus près et même à cette distance votre chien peut prendre à son tour l'émanation du gibier. Cela n'a pas d'importance mais comme ce n'est pas l'émanation qui doit transformer son patron en arrêt mais uniquement la vue de l'autre, il est préférable que vous vous ne mettiez pas dans le fameux cône d'émanation dont parlent certains grands connaisseurs. Arrivez par un côté par exemple afin que le vent ne porte pas l'émanation. Si votre élève prend tout de même cette émanation avec son concurrent dans l'axe, il apprend tout de même à respecter l'autre tout en percevant l'odeur, ce qui n'est pas forcément gênant. Veillez tout de même à ce que son réflexe se déclenche sur l'image de l'autre chien et non sur l'effluve du gibier.
Ne croyez surtout pas que votre chien comprendra en une seule fois. Malgré tous vos efforts vous aurez l'impression que votre chien ne comprend rien et ce n'est pas parce qu'il ne veut pas qu'il ne comprend pas.
Comment savoir s'il a compris ? C'est très simple vous aurez de moins en moins à tirer sur la laisse pendant l'exercice. Il faut savoir que lorsque le patron est appris de cette manière votre chien à force de répétition s'arrête mais a pas une position très tendue, comme celle de l'arrêt. Il respecte parce que vous lui avez appris mais cela ne lui fait pas forcément plaisir. Caressez à chaque fois que votre chien amorce un semblant de ralentissement à la vue de l'autre. L'expression de race au patron viendra plus tard et toute seule sans que vous sachiez vraiment pourquoi. Dans la tête de votre chien le cheminement se fera tout seul : si l'autre arrête c'est qu'il y a quelque chose devant. Le chien fait confiance à ses congénères, l'homme aussi mais parfois à tort, le chien jamais.
Votre auxiliaire de chasse semble avoir compris ce que vous attendiez de lui vous le lâchez maintenant en couple. - L'occasion de patron se présente, il le prend, parfait vous avez gagné. Appuyer le tout de même au cas où il aurait envie de monter. Souvent les chiens fraîchement mis au patron glissent doucement vers celui qui arrête, appuyer alors de la voix et tirez le doucement, par la queue (s'il en a une) quelques mètres en arrière si vous en êtes proche.
- Malheureusement il " bouffe " ce patron dont vous rêviez et vous avez l'impression d'avoir travailler pour rien. Il n'en est rien, le chien a simplement compris qu'il n'était plus attaché et qu'il avait à nouveau tous les droits. Vous le reprenez le plus rapidement possible et vous le remettez à l'endroit ou il aurait du s'immobiliser. Par la peau du dos et sévèrement mais sans énervement.
- Un autre cas de figure peut se présenter : il amorce le patron mais glisse jusqu'à se placer à 50 cm du croupion de son camarade de chasse. Vous n'avez pas eu le temps d'intervenir parce que l'action se situait trop loin de vous. Dans ce cas aussi vous le tirez par la queue 4 à 5 mètres dans l'axe arrière où la position aurait du être prise. Après l'avoir remis en place, restez à côté de lui un moment, caressez longuement en employant gentiment le terme que vous employer habituellement. A l'inverse ne lui cherchez pas systématiquement des excuses comme le font souvent les maîtres qui débordent souvent de tolérance...
Votre chien peut très bien voir sans que vous vous en aperceviez. Il peut aussi éviter l'autre chien de façon tellement intelligente et imperceptible que vous ne le remarquerez peut être pas tout de suite. En principe cette attitude ne dure pas. Quand il voit un chien à l'arrêt votre apprenti peut aussi couper systématiquement ses lacets pour ne jamais venir au contact. Vous pouvez observez le manège et attendre autant de temps que vous le permettra le chien qui tient l'arrêt mais pour couper court à la séance arrêtez votre chien et ramenez le vers l'autre en le ramenant calmement en laisse, à l'endroit qui vous semble opportun et où il aura du patronner. Positionnez vous à côté de lui, arrêtez vous quand vous êtes certain que " l'arrêteur " est dans le point de mire et caressez toujours. A force de répétition vous obtiendrez le résultat cherché.
Vous l'aurez compris pour accomplir ces exercices il vous faudra un compagnon de route d'une patience à toute épreuve avec un chien parfaitement mis. Si tel n'est pas le cas vous raterez quelques séances et le travail sera plus long votre chien commence à patronner vous irez vous positionner à côté de lui le plus rapidement possible. Ensuite votre pas se fera plus lentement pour abuser de son impatience et de juger de cette manière son envie de tenir.
Le " blinkage " (refusé) du patron peut se concrétiser d'une autre manière. Dès que le concurrent est à l'arrêt et que votre chien l'aperçoit il abandonne sa quête et revient vers vous. Dans ce cas vous courrez vers lui, vous le positionnez regardant l'autre et vous caressez en employant le mot que vous aurez choisi qui peut être " patron " pas bouger ou autre.
Sachez aussi que le patron s'apprend en dernier dans la vie d'un chien et que si un dressage de base n'a pas été réalisé avant (rappel, obéissance parfaite, sagesse sur gibier) votre travail risque d'être plus compliqué et il sera préférable pour vous de chasser seul.
Abordons maintenant le cas ou votre chien patronne naturellement car cela arrive et c'est un don du ciel que vous devrez savoir exploiter. Naturellement des chiots qui jouent dans un parc d'ébat peuvent se patronner mutuellement. Ce jeu se prolonge par un coulé et puis un bondissement qui se termine en roulade générale. C'est un amusement pour eux qui peut vous permettre d'estimer le travail qui vous attendra plus tard.
Quand vous êtes en action de chasse et que votre chien patronne naturellement il faut bien entendu aller à votre chien, le caresser, l'empêcher de monter sur l'autre chien comme il est expliqué plus haut. Vous gagnerez un temps fou et ce qui est écrit au dessus ne sera pas pour vous. Peut être tout de même pour votre chien suivant. Tout comme l'arrêt, le patron quand il est naturel doit s'entretenir car il peut s'estomper plus la passion augmente.
Veillez, en revanche, à ce que votre chien ne se contente pas de ce comportement sans jamais passer devant l'autre et en évitant toutes les initiatives car le patron naturel peut devenir une sorte de domination. Si tel est le cas et que vos accompagnants, homme plus chien " sont d'accord, lâchez votre chien d'abord seul. Laissez le prendre quelques arrêts pour lui redonner l'envie de monter chercher le gibier. Remettez le en couple seulement ensuite et plus tard dans vos sorties, alternez le solo et le couple.
Voila le tour du sujet doit être fait, cependant il ne faut pas cacher que maintenant le patron peut également être appris avec les moyens modernes que sont les colliers électroniques. Si la méthode décrite dans ces lignes ne risque pas de faire trop de dégâts sur le mental de votre compagnon je ne suis pas certain qu'un doigt trop lourd sur le bouton ne cause pas des dommages irrémédiables. Le collier comme l'alcool... avec modération.
Quoi de plus beau qu'un couple de chiens qui chassent en harmonie en se respectant mutuellement. Quand les chiens ont compris cela, les hommes, parfois, n'y sont pas parvenus.