Voici IGOR des ROCS du VELLAN 2mois et demi en arrêt.
Père : EDO du SENTIER des LUTTINS (chp GQ)
Mère : EYLLA de l'ECHO des THIVILETS
IRON 4 mois " une valeur sure " en arrêt sur un trio de perdreaux
Les débuts d'un jeune chien de chasse sont très importants et vont conditionner toute sa vie de chasseur.
Comme pour n'importe quel activité, il vaut mieux débuter avec un bon professeur : c'est du temps de gagné et la certitude de ne pas acquérir des défauts difficiles à effacer ensuite.
1ère saison
Le contact, l'arrêt et le rapport naturel sont les 3 points qui seront travaillés en priorité la première année. Bien entendu, le jeune chien est très rapidement habité au coup de fusil car l'objectif est qu'il soit près à chasser le jour de l'ouverture.
Votre chien sera initié au collier de dressage et nous vous conseillerons pour bien l'utiliser car la plupart des chasseurs en possèdent un et l'utilisent très mal. (RDV à la rubrique l'électronique)
2ème saison
Une révision des acquis est souvent nécessaire avant la deuxième saison de chasse mais on peut également aborder des
points de dressage plus poussés comme la sagesse à l'envol et au feu, le rapport appris (en cas d'absence de rapport naturel au cours de la
première saison de chasse).
LA PEUR DU COUP DE FEU
Beaucoup de chasseurs rencontrent ce problème avec leur jeune chien, et, exception faite des donneurs de bons conseils, rien de sérieux ne leur est proposé. La plupart du temps les dresseurs soit refusent de prendre leur chien et leur conseillent d'en changer, soit ne s'engage ni sur un délai, ni sur un résultat.(Contactez nous nous avons probablement une solution).
En général, le jeune chien commence par revenir dans vos pieds quand vous tirez, puis il reste dans vos bottes et finit par se sauver. Au premier stade, il vaux mieux arrêter de l'emmener à la chasse et le confier à une personne qualifiée (contactez nous) car vous risquez d'agraver le problème.
TECHNIQUE ET NATUREL
Le dressage d'un chien d'arrêt n'est pas une science exacte et, bien souvent, ce sont les situations et les circonstances qui dictent sa conduite au professeur.
Des terrains adaptés au travail d'un chien d'arrêt et des oiseaux naturels au pire très volants permettent d'obtenir le meilleur de la plupart des sujets de bonnes origines. Plus le comportement du gibier est naturel, plus il évolue et diffère selon les cas et plus l'élève progresse. Le gibier d'élevage a toujours le même comportement et sa passivité offre donc peu de résistance. Dès que le chien a compris ce qu'il doit faire, il ne réfléchit plus et se contente d'appliquer " bêtement " ce qu'il a appris. Le chien est un être d'habitude et il s'habitue vite à la médiocrité. J'en veux pour preuve ces chiens qui chassent le faisan lâché du matin sur un territoire qu'ils connaissent souvent comme leur poche. Ils sont imbattablent pour remplir le carnier de leur propriétaire avant les 10heures du matin mais finissent le reste de la journée dans les bottes. Comme s'ils savaient exactement combien d'oiseaux avaient été lâchés. Il en est tout autrement du perdrier ou du bécassier qui continue inlassablement d'explorer les betteraves ou le bois certain que son effort peut être payant même à quelques minutes de rentrer à la voiture. Beaucoup s'étonnent de ne pas avoir le chien qu'ils méritent mais ont-ils fait toutes les sorties nécessaires à sa formation, lui ont-ils fait voir suffisamment d'oiseaux pour le passionner ?
La technique vient souvent suppléer le manque ou l'absence de gibier naturel mais elle ne doit pas être une fin en soi. Que m'importe un
chien qui arrête les boîtes d'envol et est sage comme une image sur les pigeons et est incapable de bloquer le moindre oiseaux sauvage.... Tout ceci pour dire qu'il faut très vite
sortir de salle de classe et de théorie pour aller sur le terrain et se confronter aux travaux pratiques. En réalité, le programme idéal de travail serait celui-ci :
EVALUER SON CHIEN
Il s'agit de vérifier les qualités naturelles d'un chien avant de le confronter à la difficulté. Cette phase permet aussi au propriétaire d'évaluer les qualités et les défauts de son jeune chien.
Cette évaluation peut être sur du gibier d'élevage (exceptionnellement) pour ne pas perdre trop de temps.
Dès que le chien arrête puis poursuit, on est en mesure de porter un premier jugement sur son style, la fermeté de son arrêt, sa puissance de nez et sa passion de la chasse. Arriver à ce stade peut prendre plusieurs séances. Dans un deuxième temps, on peut tester son comportement au coup de fusil et au rapport ainsi que son aptitude à patronner naturellement ou pas.
A partir de la, on est en mesure d'établir un plan de travail pour son chien en fonction des constatations que l'on a faites sur le terrain.
Dans le meilleur des cas, il a arrêté et rapporté sans n'approuver aucune
gène au coup de feu et patronne spontanément.
AVEC D'AUTRES CHIENS ON VA CONSTATER QUE :
1/ Il n'arrête pas : il va donc falloir déclancher cet arrêt naturel avant de le mettre en présence de gibier sauvage pour éviter de perdre trop de temps.
2/ Il présente une légère timidité au coup de feu : il va falloir l'initié au fusil et le mettre en confiance avant d'entreprendre tout dressage.
3/ Il ne rapporte pas : il ne faut donc pas travailler la sagesse à l'envol tant qu'il ne rapporte pas naturellement ou alors il faut d'ores et déjà prévoir un rapport appris en fin de dressage.
4/ Il ne patronne pas : il faudra assez rapidement le mettre en couple pour tenter de
déclancher cet instinct toutes les 3 sorties environ.