Championnat de france espoirs
Championnat de france espoirs
NÎGER Tialer, CACS meilleur de race Chartre
NÎGER Tialer, CACS meilleur de race Chartre
Sébastien et son Jaguar du sentier des lutins
Sébastien et son Jaguar du sentier des lutins
Emmanuel et son pointer Dylan
Emmanuel et son pointer Dylan
Mon ami Graziano toujours en pleine forme
Mon ami Graziano toujours en pleine forme
Jean et son setter Tomy du Bois de Balisy
Jean et son setter Tomy du Bois de Balisy
Une belle journée de chasse
Une belle journée de chasse
Laurick et son setter anglais Basic
Laurick et son setter anglais Basic
Mon ami Graziano avec son setter Glaukos
Mon ami Graziano avec son setter Glaukos
Education d'un Braque Alemand avec Patrick
Education d'un Braque Alemand avec Patrick
Sagesse à l'envol parfaite
Sagesse à l'envol parfaite
Breton à l'arrêt dans la plaine champenoise
Breton à l'arrêt dans la plaine champenoise
Lia en séance d'éducation
Lia en séance d'éducation
Un Setter Anglais dans son parcours
Un Setter Anglais dans son parcours
Après un concours, les juges aux résultats
Après un concours, les juges aux résultats
Pendant le résultat le silence est d'or
Pendant le résultat le silence est d'or
La longue caravane des Fiels
La longue caravane des Fiels

 

 

                          UN SKETCH, DIGNE  DU  MEILLEUR  FERNAND  REYNAUD...

Notre  célèbre  humoriste  des  années 50/60 n'aurait pu rêver mieux pour  écrire  l'un  de  ses  plus grand  sketch, dont  une  réplique  est restée  dans  toutes  les  mémoires - " j'suis  pas un imbécile puisque j'suis   douanier " - s'il  avait  connu  la  brigade  de Troyes, qui  s'est illustrée  récemment. A deux reprises de surcroit et en faisant preuve soit  de  la  plus parfaite ignorance des textes - ce qui est grave - soit de la plus extravagante mauvaise fois - ce qui ne l'est pas moins !

 

A  l'origine  d'une affaire à faire se tordre de rire les moins portés sur l'humour,  un   PV   que   des  agents  de  la  Direction  des  Douanes dressent  à  un  étudiant  de  l'Yonne  qui  rentre  chez  lui, venant de Nancy. Motif  invoqué : le  jeune  homme  transporte  dans  sa voiture une  balle  de  calibre  300 Winchester  magnum et 17 cartouches de calibre 12. Certes  en  période de fermeture mais rien n'interdit de se promener  avec  de  telles  munitions, ce  qui  n'empêche pas les douaniers de Troyes de le gratifier d'un timbre  amende  à 150 euros, avec comme justification " transport de marchandises dangereuses pour la sécurité  publique ". Le  jeune  homme  paie  sur  le  champ, impressionné  qu'il  est  par  les  agents  qui l'entourent  et  viennent  de  lui  faire  subir des tests de dépistage pour la drogue et l'alcool - qui se sont révélés négatifs.

 

Mais de retour chez lui, le jeune homme est saisi d'un doute et il se rend à la Fédération de l'Yonne où le technicien   qui   le   reçoit, ne  peut  s'empêcher  de  pouffer  de  rire  devant  a  bourde  des douaniers. Et  celui qui prend toujours la défense des chasseurs dès lors qu'ils sont dans leur bon droit rédige alors une  belle  lettre  dans  laquelle  il  rappelle aux agents de l'Etat la règlementation qu'ils devraient pour le moins  connaître, à  savoir  que  le  transport des armes et munitions de 5ème catégorie est autorisé aux détenteurs d'un permis de chasser. Et en même temps, il demande le remboursement de l'amende salée infligée à tort.

 

Mais  du  côté  des  agents  de  l'Etat, on  persiste et on signe, en arguant, code des douaniers à l'appui, qu'ils   ne  peuvent  donner  suite  à  une  telle  requête, que  le  jeune  homme  était  bien  coupable  en transportant  des  marchandises  dangereuses   le  technicien fait alors intervenir un expert en armes, et l'avocat  de  la  Fédération  qui rappellent aux Douanes les textes législatifs en vigueur, en formulant une nouvelle  demande  de  remboursement. Mais  chez  ceux " qui  ne  sont  des  nouvelles  tergiversations, sans doute pour éviter que les plaignants ne s'adressent à la justice, qui n'aurait pas pu ne pas trancher en  leur  faveur. Le  jeune homme reçoit le remboursement de son PV à 150 euros. Avec un petit mot qui ne  manque  pas  de  saveur  et  précise  que  ce  remboursement  est dû " à l'extrême bienveillance des Douaniers ". Mauvaise foi quand tu nous tiens...

 

 

1 j'aime  +  1 partage  =  1 soutien pour ce pauvre chien qui ne veut pas quitter son maître.

Je t'aime jusqu'à la mort.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

SENTIMENT DE MEPRIS ET DE COLERE

C'est  un  peu  cela, j'ai  assisté la semaine  dernière à une  journée de chasse (ou plutôt une battue) du petit  gibier  au  chien  d'arrêt  en  tant  qu'invité  pour faire plaisir à un ami car cela est bien loin d'être la chasse que j'affectionne et bien moins encore celle que j'aime pratiquer.

Une  fois  de  plus  le  discours  de  la  gestionnite aiguë était de mise, on met au banc des accusés : les  chasses de lâcher de gibier de tir avec des chiens " galopeurs ", ha... les vilains !

 

Sur  le  sujet  je n'ai aucun souci pour débattre sur la chasse au gibier de tir mais je m'élève contre cette marginalisation  de  cela  avec  cette  moralisation  qui  ne  souffre  d'aucune  contestation, une sorte de grenelle du tout sauvage.

J'en  ai  marre  me  dit  un  de ses messieurs de ces leçons moralisatrices et quand on y regarde de plus près c'est faites ce que je dis...

 

En  résumé,  notre chasseur pense donc que la gestion n'est pas nécessaire sur un territoire de chasse, que les repeuplements en gibier de tir sont à recommander pour sauver la chasse, et il est catastrophés par le fait que s'opère une sorte de sélection par le portefeuille.

Je  ne  veux  pas  m'étendre  trop  longtemps  la dessus, mais je vais malgré tout essayer d'apporter une réponse satisfaisante à ce sujet.

 

Je  suis bien évidemment conscient que si les comportements des chasseurs n'évoluent pas, nous allons obligatoirement  connaître des temps difficiles, et que d'ici quelques années, seules certaines personnes pourront  aller  à  la  chasse. Le moyen d'éviter cette dérive est simple : chaque chasseur doit retrousser les  manches, et  accepter, ou de faire accepter autour de lui, que ce grand principe qu'il semble refuser, et  qui  se  nomme  la  gestion, gestion  du  gibier, de  son biotope et de ses prélèvements, soit enfin une priorité pour tous les chasseurs.

Il  faut  garder  à  l'esprit que la plupart des mesures qui sont à notre disposition pour cela sont gratuites, en  termes  financiers, et  que  les ingrédients nécessaires ne sont que de l'huile de coude et une bonne dose de volonté.

Les  lâchers de gibier de tir, de manière générale, n'apportent que nuisances sur un territoire de chasse.

Un  jour, lors  d'une réunion cynégétique, un responsable de chasse dressait un constat édifiant sur tous les  problèmes  causés  par  les  lâchers  de  gibier  que  je  ne  reprendrai  pas  ici, mais qui, en résumé démontrait  clairement  que  les seuls territoires ou l'on trouve du gibier en quantité satisfaisante sont les territoires...où  il  n'y  a  jamais eu de lâchers de gibier ! Et c'est tout à fait logique : l'ONCFS et toutes les instances  cynégétiques l'ont largement démontré dans leurs études particulièrement soignées et dignes de foi.

 

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------