Championnat de france espoirs
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NÎGER Tialer, CACS meilleur de race Chartre
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Sébastien et son Jaguar du sentier des lutins
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Emmanuel et son pointer Dylan
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Mon ami Graziano toujours en pleine forme
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Jean et son setter Tomy du Bois de Balisy
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Une belle journée de chasse
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Laurick et son setter anglais Basic
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Mon ami Graziano avec son setter Glaukos
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Education d'un Braque Alemand avec Patrick
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Sagesse à l'envol parfaite
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Breton à l'arrêt dans la plaine champenoise
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Lia en séance d'éducation
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Un Setter Anglais dans son parcours
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Après un concours, les juges aux résultats
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Pendant le résultat le silence est d'or
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La longue caravane des Fiels
La longue caravane des Fiels

LES EXTREMISTES " ANTIS-CHASSE FONT LE TROTTOIR A PARIS "

Ce 21 septembre 2013 ne marquera pas l'histoire cynégétique française.

L'extrémisme  anti-chasse  a réuni l'ensemble de ses forces, c'est à dire 200 âmes perdues, place d'Iéna à  Paris  pour  vociférer devant le Conseil économique et social et environnemental mais de ce petit bout de république ils n'auront rien vu car personne n'a daigné leur donner l'autorisation de s'installer devant le bâtiment. C'est donc devant le musée Guinet, qu'un échantillon de tout ce que la France  possède  en " traine-savatte " est venu cracher son venin contre les assassins que nous sommes.

 

Forts de leurs slogans habituels, ces sectes vertes réclament à cor et à cris, l'abolition pure et simple de la  chasse  qui  selon  elles, tue des centaines de personnes et des milliers d'oiseaux chaque année tout en privant le citadin en mal de nature de ses promenades  dominicales. Elles s'opposent fermement à ce qu'ils  nomment " notre  dictature ", s'en  prennent  aux   politiques de tous bords et s'indignent que dans leur  beau  pays  de  France, les  pauvres  bêtes  ne  soient  pas en sécurité. Nous sommes évidemment accusés  de  tous  les  maux  de  la planète, de la disparition de la fauvette à col roulé et d'un tas d'autre bêtes dont ils avouent ignorer l'existence, de  la  déforestation  en   Amazonie, en passant par le meurtre sanglant de quelques invertébrés.... Ces  gens  se  présentent  comme  les défenseurs de la vie et nous sommes les archanges de la mort.... Honte à nous pauvres chasseurs !

 

Nous  craignons  que  nos  vieux  amis intégristes ne soient pas écoutés. Pourtant ils ont déployé sur les trottoirs  parisiens  quelques  uns  de leurs meilleurs soldats. Dans cet amas de paumés, nous avons pu appercevoir quelques lapines oreilles au vent et pétard dans le bec, une paire  de  soixante-huitards sur le retour, une  délégation  de  vieux  croulants aux regard triste, une " bimbo " au décolleté évocateur, un ramassis  de  gothiques effrayants et quelques enfants transformés en panneaux publicitaires défendant la cause de parents inconscients. Espérons  que  ces  pauvres gens soient pas représentatifs du peuple français, car si tel est le cas, mieux vaut filer en Suisse dans les plus brefs délais.

 

A  chaque  secte son gourou. Le leur est ce pauvre Gérard C auteur d'un torchon intitulé : " pour en finir avec la chasse " et  fondateur  de  l'association  extrémiste  Convention  Vie  et Nature. Par son discours haineux  et  rempli  de mensonges il a su capter pendant un court instant l'attention de son  auditoire  de " junkies ". Il  est  vrai  qu'avec   seulement  10  neurones  encrassés  par  la  fumette, il  n'est pas simple d'écouter la parole de son christ. Lors de sa rangaine sur les chasseurs assassins, il faut admettre qu'il a réussi l'exploit de nous faire sourire en déclarant qu'il était impossible de connaître le nombre exact de chasseurs   dans   le   pays "   car   certains   ont   deux   validations   annuelles, une   nationale  et  une  départementale ".... Papi Gégé tu " gatouilles ", il est temps d'aller compter les merles dans le jardin d'un hospice, à ton âge le ridicule peut tuer - le sketch  des  inconnus qui tournait en boucle a beaucoup plus intéressé nos nouveaux copains que les prêchipréchas du vieil  homme malade. Tant  mieux, un  peu  de culture ne peut pas leur faire de mal....

 

Vous l'avez deviné cette pseudo - manifestation qui se voulait d'envergure s'est transformée en véritable fiasco. Ces pauvres gens ont fait étal de leur pauvreté d'esprit, d'une certaine  misère intellectuelle et se sont couvert de ridicule. Fort  heureusement  pour  eux  aucune  sorte de presse ne s'est déplacée pour couvrir  cette  mascarade, preuve  que  l'extrémisme  verdâtre  n'intéresse  plus  personne  et  que cette idéologie sectaire est sur le point de trépasser.

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LA BECASSE AU SPRINGER...MON DIEU QUELLE HORREUR !

" La  bécasse  devrait  être  chassée  qu'au chien d'arrêt " ! Lequel d'entre nous n'a jamais entendu ces paroles de la bouche d'un " vrai bécassier ", d'un puriste, ou tout du moins s'auto proclamant comme tel.

On  risque  de  se  perdre  à  essayer  d'imaginer les motifs profonds qui animent ce genre de snobisme sectaire. Cela  devient  hélas  banal  dans  notre  société  du  culte  de l'Ego, comme si pour satisfaction personnelle se prétendre au dessus du voisin pouvait grandir quiconque ou rendre plus heureux.

La " dame au long bec ", selon une élite bien pensante serait le gibier par excellence, bien plus difficile à " prendre " que  tous  autres réunis. Pauvre bête qu'on veut hisser au rang des divinités. Qu'on souhaite présentée Scolopax Rusticola comme une vedette semble au plus humain tout à fait admissible car il faut bien reconnaître que l'oiseau passionne. Cette  passion qui  aveugle  nous  ne  pouvons  la  condamner  mais,  qu'on   le   veuille   ou   non, la   bécasse est   parfois   incroyablement   rusée, et   parfois   aussi, singulièrement stupide, au même titre que les autres oiseaux gibier, ni plus ni moins. Tout  comme  il  y a des perdreaux qui meurent  de  vieillesse  et  d'autres le matin de l'ouverture, une bécasse arrivée de la nuit ne se comportera pas comme cette autre cantonnée depuis deux mois. Quant à la manière prônant en termes polis la supériorité du chien d'arrêt pour la quête de la bécasse, est-il nécessaire de rappeler que  c'est  faire  preuve  d'une  bien  mauvaise éducation que de mépriser une race ou une quelconque manière de l'utiliser ? Pourtant un brun d'élégance,de tolérance et un esprit ouvert semblent préférables dans ce domaine complexe qu'est la relation entre l'homme et la chasse et celle, plus  profonde  encore, du chasseur et de son chien. Et  puis  ce  qui  est  vrai ici ne l'est pas forcément ailleurs, la diversité des gouts en matière cynophile justifiant à elle seule qu'on puisse avoir des avis très  différents. Par  ailleurs comment  l'imaginer  une  manière  de  chasser  qui  serait  universellement  la  bonne  quelle que soit la région, le climat, l'âge du chasseur, que sais je encore ? Car  pour  toutes les chasse l'intérêt de chacun est  bien d'adapter   sa   manière  de  pratiquer, de  mettre  au  point  une  tactique  en  fonction  de  son expérience  personnelle  ou  tout  simplement de ses  idées. A mon sens c'est la notion de plaisir dans la recherche qui doit prévaloir. Alors  comment  admettre  que  celui  qui  préfère les Spaniels  soit privé de quoi  que  ce  soit  en  tirant  une  bécasse  que  son  chien  fait voler au lieu de l'arrêté. La complicité du binôme homme/chien  est  la  même, plus  l'action est belle et mieux l'oiseau se défend, plus grand est le plaisir. Et si les théoriciens trouvent toujours sur le papier une solution à chaque problème, sur le terrain c'est une " autre histoire ". Entre autres exemples, qu'on s'évite un peu de prêcher  la  bonne  parole en avençant  des notions d'éthique alors qu'on utilise soi même les colliers  électroniques et autres artifices de repérage. La  majorité  d'entre  nous  a  bien  compris  que  nous  devons  évoluer  vers  une activité cynégétique  en  adéquation   avec   notre   monde  moderne  et  beaucoup  d'entre  nous s'emploient à véhiculer  une  image  différente de notre  sport. Mais que personne ne s'y méprenne, ce n'est en aucun cas   pour   ce   donner   bonne  conscience,  pas  d'avantage  pour faire " bon genre "  aux yeux de nos détracteurs, et encore moins pour satisfaire aux élucubrations d'un quelconque microcosme. Par ailleurs plutôt que de précher " chacun pour sa paroisse " nous aurions  tout  intérêt à nous " serrer les coudes " et nous abstenir de ces querelles intestines ne pouvant qu'alimenter en eau  le  moulin des antis chasse. Pour en finir avec cette parole des " beaux penseurs ", répétons ensemble cette " prière à Saint Hubert " composé  il  y  a  bien  longtemps  par  un  certain  Monsieur de Puy-Pendu " O Saint Hubert, mon grand patron, toi  qui  fus  miraculeusement  touché  par  la  grâce, accorde  à  tous  tes disciples un peu de ta merveilleuse  clairvoyance... Et  surtout   donne  leur  une  parfaite sérénité  dans  le  silence  absolu  et  complet, et  délivre nous des enthousiastes. Ainsi soit-il " car pauvre ou riche, jeune  ou vieux, bécassier d'un  jour  ou  pour  la vie, Pointer de haute lignée ou Springer de petite naissance, chacun a droit à son morceau de bonheur.

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" Pour ou contre le collier de dressage "

J'ai  trop  souvent  vu (et je le vois encore) des chasseurs ne sachant pas utiliser cet outil considéré qu'il ne  marche  que  lorsque le chien  pleure. Donc après l'achat de mon premier chien Darko, j'entrepris de faire son dressage.

 

FACE  A  DARKO  BIEN  SENSIBLE

A  l'écoute  de  certains, je  me suis basé sur l'ouvrage de l'Abbé Godard " je dresse mon chien d'Arrêt ". Mais quelle idée m'a pris ! Puisque Darko est un  chien sensible, et  cette  méthode  est néfaste pour lui, comme beaucoup de chiens. Il n'y a pas une méthode infaillible pour tous les chiens, il faut  s'adapter au caractère et aux capacités de son compagnon.

Donc  avec  mon  frère, passionné  comme  moi  d'Epagneul  Breton, nous  avons  cherché  un dresseur professionnel pour  nous  aider  à  sortir  de  l'impasse. Connaissant la réputation d'un dresseur près de chez nous  je  l'ai  contacté  pour faire un dressage par leçon, et nous avons convenu d'un rendez-vous.

Le  jour  venu, j'étais  anxieux, moi  chasseur  passionné, de  rencontrer une grande  figure du dressage français. Mais  j'ai  rencontré un homme passionné, qui n'a pas hésité à me transmettre sa passion de la compétition  et  du  dressage de chien, plus particulièrement des chiens sensibles ou toute la difficulté et le plaisir se concentre dans le fait  de  trouver le bon exercice qui permettra au chien de progresser sans avoir de crainte.

Ce  qui  m'a  permis  d'emmener Darko en fields, mais cela c'est fait après un long apprentissage pour le chien comme pour le maître.

 

COMME  UN  CHATOUILLIS

Tout  d'abord, il  m'a  confirmé que Darko est un chien sensible et qu'il était possible de le dresser. Car la sensibilité n'empêche rien  du moment que l'on fait les bons gestes. Ce qui m'a surpris, c'est lorsqu'il m'a dit que  le  meilleur  moyen  de  dresser  un  chien  sensible c'est le collier de dressage. Me voila, moi qui refusais le collier de dressage, équipé d'un Dogtra à intensité variable, car le  collier de dressage ne doit pas asséner une douleur mais une gêne, comme si l'on chatouillait le cou du chien.

Il  faut le régler selon la sensibilité de son compagnon. De plus il doit aussi pouvoir stopper le chien dans son  action  lorsque  celle-ci  est  dangereuse  pour  sa  vie. Le  collier  de dressage est très utile pour la course  derrière  un  lièvre, le  rappel  et  la  sagesse  à l'envol. Il est très pratique, s'il n'est pas utilisé de façon coercitive; c'est-à-dire  qu'on  ne  met  pas  le  collier que pour punir le chien, mais on l'équipe dès que l'on sort à la chasse ou pour un entraînement.

Le  collier  réglable  a  une  utilisation  très  diversifiée, car  l'intensité  la  plus faisable  que le chien peut ressentir  est  très  utile  pour le rappel et pour la sagesse à l'envol. Ici, il faut s'imaginer le collier comme une longe invisible de plusieurs  centaines de mètres. Ce  qui  permet après un apprentissage à la longe de lui rappeler le bon comportement lorsqu'il s'écarte du droit chemin.

Alors  que  pour  le  lièvre, au  plus  fort  de  l'excitation, le chien ne peut ressentir l'intensité la plus faible donc on l'augmente jusqu'au moment ou le chien ne le course plus. Pour éviter cela, le chien doit penser que le lièvre lui fait ressentir la gêne.

LE  PREMIER  LIEVRE  DE  DARKO

Je  me  rappelle  du  premier  lièvre de Darko. Nous étions dans les plaines champenoises au printemps, pour lui montrer ses premières perdrix. Je lâche Darko, il me fait deux lacets et là un lièvre part dans ses pattes, c'est le début d'une course folle, alors  je  me saisis de la télécommande du collier et j'appuie sur le  bouton. Mais  la  course  continue  et  il  n'y  a  aucun changement dans son comportement, alors sur l'ordre de mon dresseur j'augmente l'intensité, ça commence à le gêner, mais  il  court toujours, jusqu'au moment ou la gêne est plus forte que l'excitation.   Il  revient  enfin vers moi, pensant que les lièvres sont bizarres,  mais  j'espère  que  la prochaine  fois il  fera  attention. Ce  fut le cas, maintenant il ignore bien consciencieusement les lièvres, même ceux partant près de lui.

C'est  avec  cette  petite  anecdote, que  je  tiens  à  démontrer qu'un collier de dressage bien utilisé est avant  tout  un  bienfait  pour  le  chien, ainsi  que  pour  le  maître. De plus cet outil est le plus utile pour dresser les chiens sensibles. Pour une fois que l'on trouve un outil utile pour le chien et pour le maître, il serait ridicule de l'interdire.

                                                                                                                                      Patrick