Après la journée de chasse ce sont les grandes discutions, et là, il y a encore des chasseurs à l'esprit incrédule.
L'après chasse est toujours l'occasion de longues discussions dans lesquelles ce confrontent à coup sûr des opinions bien divergentes ; et le dressage de nos chiens d'arrêt n'y coupe pas.
L'ignorance et les idées reçues sont responsables de la plupart des erreurs, et dans le domaine de l'éducation des chiens de chasse peut être plus qu'ailleurs. En effet nous ne possédons pas tous une réelle expérience des chiens et ces derniers sont des animaux intelligents, faisant preuve de sensibilité, capable d'analyses et de raisonnements logiques. Lorsque l'on oublie que cette logique n'est pas celle des hommes mais propre aux chiens, on dit ou on commet tôt ou tard des bêtises.
Par ailleurs, un bon chien de chasse naît avec au fond de lui-même une passion latente mais qui devra devenir dévorante de la chasse et du gibier. Tout acte d'éducation réduisant et abîmant cette passion est une abérration. Or pour certains chasseurs, un chien est bien dressé lorsqu'on a réussi à étouffer toutes ses capacités d'initiatives pour en faire un robot, n'agissant que sur des directives de l'homme. Rien n'est plus attristant que de voir un chien d'arrêt à qui l'on a interdit de donner libre cours à ses qualités naturelles de trouveur de gibier et qui fait l'admiration des profanes uniquement parce qu'il ne chasse pas ! Certes, en restant à moins d'une portée de fusil de son maître il ne dérangera personne et encore moins le gibier.
L'éducation d'un chien de chasse a pour but d'en faire le meilleur compagnon possible dans une activité qui le lie à son maître dans le partage d'un même instinct. L'éducation pour l'éducation c'est bien, mais à partir du moment où votre chien forme avec vous une équipe efficace et animée par un but commun : chercher et trouver le gibier, son éducation est faite. Le reste est une somme de détails à mettre au point, indispensables ou non suivant la personnalité et les possibilités de chasse du maître. Celui qui a compris que chasser n'est pas uniquement tirer le gibier mais d'abord et avant tout le traquer, celui-là saura éduquer son chien et déceler les conseils et les méthodes qui s'appliqueront et conviendront au caractère de son compagnon. Il évitera ainsi les idées préconçues de l'éducation transmise par des générations de personnes serte bien intentionnés, mais qui oublient que la chasse et les chiens ont évolué et évoluent encore car en la matière, l'immobilisme, aussi confortable soit-il n'est pas de mise.
En règle générale, le dressage d'un chien d'arrêt dure entre quatre et huit semaines
Son coût moyen global, varie entre 900 et 1500 euros. Ces prix s'entendent TTC et comprennent en même temps la pension dont le prix journalier est d'environ 8 euros pour les chiens en dressage. Il ne faut pas comparer ce prix d'entretien d'un chien en dressage, à celui couramment pratiqué pour une pension, qui est souvent entre 12 et 14 euros. Le prix du dressage simple, sans la pension se situe en moyenne entre 900 et 1100 euros.
Il est évident que ces chiffres ne sont que des tendances et correspondent à une moyenne. Ils peuvent différer en fonction des régions et de la prestation apportée sur le chien, ce qui ne permet pas beaucoup de comparaison.
En tout état de cause, un dressage, digne de ce nom, doit comprendre ;
- une obéissance de base, avec le rappel, la marche au pied, (avec et sans laisse) et blocage à distance
- le travail de l'arrêt,
- le couler à l'ordre,
- la sagesse à l'envol,
- le rapport forcé.
Dans ce cas, il ne peut difficilement coûter moins de 900 euros et durer moins de six semaines. ceci n'a rien à voir avec un débourrage, aussi complet soit-il, qui lui, ne comprendra pas la sagesse à l'envol et le rapport forcé et qui sera forcément moins onéreux (500 à 600€ pour 15 jours).
A LA CARTE
La conjoncture actuelle aidant, tous les propriétaires n'ont pas les moyens de laisser leur chien pendant six semaines aux dressage. Beaucoup de dresseurs ont donc établi un prix fixe à la journée, en fonction de quoi, il est possible de moduler le dressage.
Ces prix varient entre 40 et 50 euros par jour. Si cette formule peut accommoder certaines bourses, elle comporte toutefois l'inconvénient de fractionner un dressage qui auraît pu être plus rapide d'un seul trait.
Le dressage à la leçon fait aussi beaucoup d'émules et même s'il n'est pas forcément moins onéreux qu'une formule traditionnelle, il a l'avantage de dresser le maître en même temps que le chien, avec tout ce que cela suppose de contretemps pour arriver à un résultat notoire. Ces leçons coûtent en moyenne entre 30 et 40 euros de la 1/2 heure et durent entre une heure et une heure et demie.
L'ASSOCIATION DES CHASSEURS AU CHIEN D'ARRÊT
Avant de mettre votre chien définitivement au dressage chez un professionnel, il est important de se renseigner sur ses capacités et sur ses méthodes. Dans toutes les professions on dénombre une certaine proportion de charlatant et celle des dresseurs n'en compte pas moins que les autres. L'Association des Chasseurs au Chien d'Arrêt est là pour vous éviter une mauvaise surprise et vous conseiller dans votre choix. Ses membres sont en grande partie des amateurs éclairés du milieu cynophile, En tout état de cause, une visite au chenil, ainsi qu'un entretien avec le dresseur s'imposent, car pour confier son chien, un propriétaire doit avoir entière confiance en son dresseur.
Qu'il soit destiné à la chasse pratique ou à une éventuelle carrière en compétition, le chien doit recevoir les mêmes bases d'éducation. Les possibilités de chaque individu et surtout les qualités naturelles feront la différence par la suite.
L'ENTRAîNEMENT
Il est important que votre chien reçoive une éducation de base avant de partir pour l'entraînement. Celle-ci doit se faire en même temps que vous dresser votre chien pour la chasse pratique, mais les points techniques doivent être cloisonnés de façon différente.
POUR PARTICIPER A LA COMPETITION
Le dressage pour la compétition consiste à préparer votre chien en vue des fields trials. Il est à la fois très technique et très poussé, mais tout en laissant beaucoup d'initiatives à votre chien dans la recherche du gibier, (c'est impératif).
Après son éducation de base et un bon entraînement, votre chien sera apte ou inapte à
faire de la compétition. ATTENTION ! le terme inapte ne signifie en aucun cas que votre chien est mauvais; mais tout simplement que cette discipline des
fields n'est pas faite pour lui. Mais il fera surement un excellent chien de chasse ! Faire de la compétition est un investissement financier important pour vous, physique et moral pour le
dresseur. Il est donc important pour vous d'avoir l'avis de votre dresseur pour le déroulement de
sa futur carrière, en sachant qu'il y a toujours une part de chance qui n'est pas négligeable.
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DRESSAGE
Basé sur une grande expérience de la chasse, le dressage développe tout ce qu'il y a de bien chez votre compagnon il atténue également tous ses défauts, il lui permettra de développer sa passion tout en contrôlant son instinct d'indépendance, il le rendra mature et il développera chez lui son intelligence. C'est grâce à lui que l'on met en valeur les qualités naturelles du chien.
Le dressage étant le façonnage des réflexes, c'est avec passion du chien, rigueur, précision et contact tout en respectant la psychologie canine que le dresseur fera de votre chien un auxiliaire de chasse vous procurant d'immenses plaisirs.
Aller jusqu'à la quintessence de votre chien est certainement le but et l'objectif du dresseur et pour cela il s'appuiera sur ses connaissances de la race.
Un dresseur n'oubliera jamais que votre chien à dresser est avant tout votre compagnon de chasse ou de votre famille, que votre chien soit plus ou moins bon n'entrera pas dans l'intérêt qu'il lui porte.
Chaque chien mérite toute son intention.
Renseignez-vous, il y a des dresseurs confirmés avec plus d'une trentaine d'années de métier, avec un grand nombre de chiens dressés et qui viennent de tous les horizons, avec une réputation
qui n'est plus à faire et bien construite au fil des ans après plusieurs années de concours et de nombreux champions de travail avec des résultats sur chaque sujet qui leurs ont été
confiés
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Bon ou mauvais dresseur, comment le savoir ?
En 20ans, le nombre des dresseurs, a décuplé
La parole est donc à l'Association des dresseurs.
Vous avez décidé de faire dresser votre chien et vous ne savez pas, devant le trop plein actuel de dresseurs, à qui vous adresser.
Il y a une vingtaine d'années le nombre de dresseurs était dix fois moins important qu'aujourd'hui et de ce fait le choix était restreint. Maintenant ce choix est devenu immense et en vous précipitant chez le premier venu vous risquez d'apprendre à vos dépends que certains dresseurs sont au dressage ce qu'un peintre en bâtiment est à la peinture artistique. Si vous désirez extraire la quintessence de votre chien ne vous trompez pas d'adresse les conséquences risqueraient d'être irréversibles pour votre compagnon.
Sur quels critères doit s'effectuer le choix ?
LE DRESSEUR
Dresser un chien de chasse demeure relativement simple si l'on respecte quelques principes de bases. Un dresseur doit être compétent, disponible et posséder un minimum d'outils de travail appropriés. Patience, doigté et psychologie doivent rester prioritaires, par rapport au collier électronique, cravache ou nerf de boeuf. Si vous ne sentez pas chez l'homme qui va prendre en main votre chien, toutes ces conditions essentielles réunies du bon dresseur, (plutôt que la brut ou du truand) il vaut mieux aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte.
Si la proximité peut déterminer votre choix, les quelques dizaines de kilomètres de plus ne doivent pas être un handicap pour mener à bien le dressage de votre chien. Il ne faut pas hésiter à faire un détour parfois, car quelques secondes entre de mauvaises mains peuvent nuire à vie au mental d'un sujet pétri naturellement de qualités.
Il faut vous méfier aussi des publicités ainsi que des prospectus alléchants où il est possible de tout apprendre à votre chien, même le contraire de ce que doit être un chien de chasse.
La psychologie qui devait être canine se transforme alors en piège pour incrédules avec des tarifs dont l'élasticité est surprenante.
LE LIEU
Les chenils de type bidonvilles insalubres sont à proscrire, ne vous attardez pas, le résultat final du dressage risque de ressembler au décor. La concentration de chiens dans n'importe quel endroit nécessite des locaux toujours propres. Si vous devez acceptez de voir votre chien derrière des barreaux parce que cela est incontournable pour mener à bien son dressage, en aucun cas vous ne devez l'abandonner dans des locaux où vous constateriez un manque d'hygiène à l'oeil nu. Car ce que votre oeil aura vu n'a rien de comparable avec tout ce qui peut traîner comme " bébêtes " prédatrices de la bonne santé de votre compagnon.
LE GIBIER
Quel gibier sera utilisé pour mener à bien le dressage ? Ce gibier devra être bien volant qu'il s'agisse de perdrix, de faisans ou de pigeons. Si certains chiens peuvent être débourrés voire dressés sur une perdrix entravée ou un pigeon, il ne sont pas légion. Plus votre chien aura à ce mettre sous le nez et non pas sous la dent du gibier capable de se défendre, plus son dressage aura de chance d'être mené à bon terme.
LE TERRAIN
Le dresseur possède-t-il un parc ou une volière destinés au dressage ? Leurs surfaces sont-elles suffisamment vastes pour que votre chien puisse s'exprimer ?
Un terrain de dressage, pour être valable, doit donner au gibier, qui est pratiquement toujours d'élevage, la possibilité de se défendre. Votre pelouse ne conviendra pas et un endroit qui ressemble à un timbre poste serait peut-être plus approprié à servir de potager. Un dresseur digne de ce nom se doit de posséder un terrain, clos ou non, suffisamment vaste ou bien fourni en végétation pour donner à l'animal confié toutes les chances de réussite. Il doit être aussi bien fourni en gibier.
Ces conditions étant toutes remplies il ne vous reste plus qu'à savoir si le dresseur que vous avez choisi est disponible. Un dressage doit s'effectuer de façon répétitive. Vous comprendrez alors aisément qu'un dresseur consciencieux, s'il n'est que dresseur c'est mieux. Vous admettrez aussi que l'honnêteté de sa part est d'accomplir le travail que vous lui avez demandé, en fonction des possibilités de votre " canard ". Maintenant si le chien confié ne connaît le territoire giboyeux qu'à travers les grilles de son chenil, sa progression risque d'être compromise.
Un aide compétent seconde parfois l'homme de l'art et cela reste tout à fait normal. Il serait beaucoup moins acceptable qu'un apprenti le fasse. En fonction du prix qui vous sera demandé vous aurez droit à la serviette en papier, ou en tissu...ou pas de serviette du tout, vous utiliserez simplement votre mouchoir personnel pour pleurer le jour de l'ouverture sur le résultat obtenu. Sans devenir " parano " méfiez-vous de tout, des dresseurs qui ne vous communiquent pas les prix par téléphone, également de ce qui vous promettent un résultat avant même d'avoir vu votre phénomène, si beaucoup de dressages peuvent être menés à terme, pour d'autres, moins nombreux heureusement, le résultat demeure aléatoire. Ceux qui affirment qu'ils ont des " trucs " qui leur assurent une facile et rapide réussite sont des menteurs. La vraie compétence étant de faire d'un sujet parfois peu doué au départ un excellent chien de chasse. La compétence demeure un point essentiel lorsqu'un client néophyte doit jeter son dévolu sur un dresseur. Le field-trial est un moyen sélectif et peut vous donner une longue liste de professionnels qui classent régulièrement leurs chiens (car ici l'essentiel n'est pas de participer, mais de gagner, sans jeter la pierre à Coubertin). Par contre, il existe aussi des dresseurs qui ne font pas ou plus de concours pour des raisons qui leur sont propres et qui possèdent une excellente réputation. Vous pouvez constater que ce n'est pas simple mais un conseil supplémentaire peut vous aider dans votre choix : tenez compte du " bouche à oreille " à condition que dans cette bouche il n'y ait pas une mauvaise langue, et que l'oreille ne soit pas celle d'un sourd. Combien de grands chiens après un passage chez les dresseurs de pacotille ont traîner une vie misérable et erratique sur les terrains de chasse ? Dans quelques kermesses ont peut voir ces dresseurs faire des démonstrations ou commenter des évolutions de chiens qui laissent songeur le spectateur qui connaît un peu.
Les prêcheurs du dressage sont devenus monnaie courante. Ils sèment leur parole à la conquête du portefeuille de l'incrédule qui passe. Beaucoup ont déjà été victimes de ce genre de personnage.
Si ces quelques lignes peuvent vous aider, l'Association des dresseurs de chiens d'Arrêt, Retrievers et Broussailleurs, aura fait ce pas qui se veut moralisateur de la profession.
ASSOCIATION DES DRESSEURS
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A LA LOUPE
Une question de caractères
La prise en compte de votre caractère est primordial. Si vous êtes du genre timide ou sensible, faites d'emblée l'impasse sur des races comme le braque allemand ou le drathaar nécessitant poigne et rigueur. Si vous êtes un " gaillard " à forte personnalité, impulsif et coléreux, vous devez d'office abandonner l'idée de prendre une race sensible comme les setters ou le pointer, car vos erreurs se payeront " cash", avec sans doute des conséquences souvent irréversibles. D'autant que là encore, il y aura sûrement sujets à disputes avec votre entourage si votre chien semble totalement dépourvu de joie. Je me souvient d'un ami, chasseur de gros gibier, habitué à conduire une meute de petit fauve de Bretagne, qui, pour faire plaisir à son épouse et à ses enfants, avait accepté de prendre une femelle setter anglais. Joignant l'utile à l'agréable, il s'était dit qu'il pourrait ainsi chasser le petit gibier quelques jours dans la saison... Mon ami au grand coeur, mais au physique très impressionnant, à la voix forte et grave et au tempérament plutôt rude, se retrouva ainsi très vite avec toute la famille sur le dos, sous prétexte qu'il " martyrisait " la chienne. Craignant son maître, alors que ce dernier n'exerçait aucune violence à son égard, la belle anglaise préférait en effet prendre la fuite. Mon ami est venu me voir et ensemble, nous avons mis en place un programme et définit une nouvelle manière de conduite.
Aujourd'hui, la chienne chasse à merveille la bécasse en forêt. Ses voisins et amis viennent la chercher quand mon ami conduit sa meute pour une autre chasse. Cet exemple montre donc que l'adaptation et le changement d'attitude pour certains choix de race seront indispensables. Le chiot doit avoir confiance en son maître, et plus il aura confiance, plus il sera dévoué corps et âme, ce qui donnera un chien chassant pour son maître et non pour son compte personnel.
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TROUVER LA RACE QUI VOUS CONVIENT
Bien préparer la venue de votre chien de chasse est indispensable et le choix de la race est primordial. Les critères physiques vont peser dans la balance, mais il va falloir aussi vous interroger sur vous-même, mais aussi sur votre mode de chasse, le biotope, ainsi que le type de gibier que vous chasserez.
Il est évident qu'au premier abord, c'est l'aspect physique qui guidera le plus souvent votre choix, comme cela se passe d'ailleurs la plupart du temps dans les couples, car il faut bien parler de couple en désignant le chasseur et son chien.
Mais comme dans toutes rencontres, il faudra " qu'après l'attirance physique, la mayonnaise prenne ! ", que vos caractères soient compatibles. Evitez pour cela les conseils basés uniquement sur des critères de beauté et méfiez-vous des idées reçues...
L'arrivée d'un chiot concerne l'ensemble de la famille et en grandissant, cette adorable boule de poil risque aussi de devenir un sujet de disputes, d'où la nécessité d'une adhésion familiale. Certaines races, par exemple difficiles d'entretien ou débordantes d'énergie, auront vite fait d'exaspérer la maîtresse de maison qui vient de finir le ménage et qui doit recommencer parce que le chien tout mouillé vient de tout salir en amenant avec lui une odeur insupportable. Dans ce cas précis, un Braque ou un Pointer aura moins de risques de se retrouver au chenil qu'un griffon korthal ou un setter gordon. Quoi dire du chien que vous aviez choisi pour son petit gabarit, et qui en fin de compte tient bien plus de place qu'un gros pépère bien sage dans sa panière ?
Ces agacements ne vont pas contribuer au bon développement de votre jeune chien, si celui-ci doit supporter à longueur de journée réprimandes et mauvaise humeur. Dans ce cas, le chenil est parfois préférable. Mais si toute la famille y met du sien et accepte de faire quelques concessions, cela se passera bien.
Je pense que pour obtenir une future bonne complicité dans le couple chasseur et son chien, sans parler de son développement psychique, si important pour en faire un auxiliaire " intelligent " qui saura maîtriser la situation devant du gibier bien plus rusé que les oiseaux de basse-cour, la vie de famille doit être privilégiée.
J'ai vu tant de maîtres m'expliquer qu'ils ne pouvaient pas passer beaucoup de temps avec leur compagnon car ce dernier était interdit de maison, et qu'après une journée de travail bien remplie, ils avaient parfois du mal à se motiver pour ressortir... Et c'est ainsi que de bons petits chiens, laissés au chenil trop tôt, sans contact avec la maison, n'ont pas pu avoir une bonne socialisation et un développement mental normal. Si vous optez pour le chenil, il est impératif que ce lieu soit visible et proche de la maison.
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