L'ASSOCIATION DEFENDRA L'INTERÊT DES CHASSEURS SANS FAILLIR
L'intérêt de la chasse, du chien et des chasseurs doit toujours être l'objectif d'une association ou d'une société de chasse dans ses actions.
Pour l'atteindre il nous faudra nous unir avec nos partenaires du monde rural avec qui nous partageons les mêmes territoires, Forestiers, Agriculteurs, Pêcheurs.
Cette alliance nous a déjà permis de faire reculer l'administration sur les contorsions autour des zones Natura 2000, il y a quelques années. Nous développerons plus étroitement ce partenariat dans les années à venir car la ruralité est de plus en plus attaquée et menacée. Tels sont les enjeux auxquels sera confrontée la chasse de demain.
Leur maîtrise est primordiale pour la chasse Française. La tâche est rude mais soyons optimistes, la chasse en a vu d'autre et elle a toujours su évoluer et s'adapter à toutes les époques et à tous les régimes politiques, ce qui la rend résolument moderne.
La chasse remonte à la nuit des temps, c'est une activité naturelle (dans le sens non inventé comme l'est un sport ou un loisir), elle est innée.
De ce fait, elle s'insert dans les gênes de l'homme, elle est viscérale.
La chasse Française fait partie intégrante de notre société, de notre histoire, elle fait partie de notre patrimoine et trouve donc très naturellement son expression dans notre culture.
La chasse d'aujourd'hui n'est pas celle du passé, mais elle véhicule des valeurs et des repères qui ont toute leur place dans la société Française contemporaine qui, elle, a perdu beaucoup de ses repères et ses valeurs.
Vous savez comme moi que chaque société se construit sur ses racines et qu'à ce titre, attaché à notre identité culturelle Française, vous contribuerez pleinement à la réussite de cette évolution. Car la chasse est sans contestation possible, une expression culturelle Française, fondement de nos racines.
Il nous faut souvent rappeler cette phrase de Goethe, qui à mon avis, résume bien la philosophie des chasseurs : " féconder le passé pour engendrer l'avenir et donner ainsi un sens au présent ". C'est ce que nous devons continuer à faire pour que vive la chasse.
Le Président
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TOMMY du bois de Balisy
Setter Irlandais Mâle
Trialer P, Trialer GT
Champion de france
des concours Saint Hubert
Propriétaire : Jean NODOT
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NÏGER du bois de riancey
Setter Gordon Mâle
Champion de france espoir
Trialer GT, champion CS-NE
(145 chiens engagés)
CACS et CACIB en Belgique
CACIB au Luxembourg
16 exc, 14 cacs, 12 cacib,
8
meilleurs de race
Propriétaire :
Myriam GUYOT
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UGOLINE du bois de riancey
Petit Munsterlander Femelle
TAN terre et eau
Qualification à la finale régionale des TAN
2ème Prix Excellent NE
5CACS, 5 CACIB et meilleur de race
Propriétaire : Myriam GUYOT
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FEELING du bois de riancey
Petit Munsterlander Femelle
TAN terre et eau 6/6
Qualification à la finale régionale des TAN
Propriétaire : Cédric BAZIN
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N.K.M descend de son nuage...
Notre Ministre est allée visiter le site de la Fédération de
l'Oise premier réel contact " physique " avec le monde de la chasse
Les chasseurs sont les premiers écologistes : en 30 années de carrière, cette petite phrase - dont on pouvait être sûr qu'ils l'emploieraient le lendemain avec nos pires ennemis en l'adaptant, je l'ai entendu prononcer par tous les politiques, toutes tendances confondues, d'une certaine importance qui rencontraient nos représentants ! Et à la veille d'échéances électorales capitales, je pensais que Nathalie-Kosciusko-Morizet ne faillirait pas à la règle, que si elle avait accepté de se rendre au siège de la Fédération de l'Oise, c'était uniquement pour se livrer à une " chasse aux voix " effrénée, sans vergogne. Précisons au passage que si notre charmante - on ne peut pas lui retirer - ministre s'essayait pour la première fois à cet exercice difficile pour quelqu'un dont on sait qu'il n'apprécie pas la chasse, c'est parce que le président de la Fédération, le lui avait proposé à l'occasion d'une rencontre parisienne.
N.K.M - Un diminutif qui fait maintenant partie de notre paysage - avait donc accepté l'invitation et l'a honorée, mais la fameuse petite phrase qui sent la basse flatterie, elle ne là, contrairement à toute attente, pas employée. Peut-être parce que les chasseurs qui la recevaient accueillaient en même temps des représentants d'association d'agriculteurs, de forestiers, de pêcheur, et même de protecteurs de la nature - pas de forcenés. Mais peut-être notre ministre était-elle sincère, na pas voulu forcer la note ou a pensé que sa seule présence dans un haut-lieu de la chasse suffirait à attirer ceux qui la pratiquent vers son parti politique... On peut surtout, c'est le plus important, espérer que ce qu'elle a vu à la Fédération de l'Oise l'a convaincu que les chasseurs ne pensaient pas qu'à décrocher le fusil et à tirer tout ce qu'ils pouvaient mais se préoccupaient bien des milieux et de les conserver en bon état.
Une vraie implication dans la protection de l'environnement en général
Rendons-lui cette justice, N.K.M n'est pas passée en coup de vent, elle est restée au siège de la Fédération pendant plus de 2h30, en consacrant tout d'abord pas mal de temps à la visite d'un terrain qui a été remarquablement aménagé. Son premier long arrêt a été pour la hutte avec sa mare, ses appelants et ses formes qui a une vocation pédagogique et, après la présentation de ce mode de chasse, la démonstration a été faite que la Fédération de l'Oise était bien un maillon de poids dans la protection de l'environnement. Ce sont des pêcheurs mais aussi des protecteurs de la nature qui ont dit à notre ministre que les chasseurs étaient pour eux des alliés précieux quand il s'agissait par exemple de lutter contre les espèces invasives, de faire des inventaires, etc.
Autre aménagement de la " vitrine " de la Fédération qui a semblé intéresser vivement N.K.M :
les cultures qui servent à la fois à la faune sauvage - comme abri ou comme nourriture - ainsi qu'aux espèces protégées mais sont aussi des pièges à nitrates de tout premier plan. Si la fameuse moutarde qui est la plante quasi incontournable pour les couverts hivernaux mais dont l'intérêt est limité fait maintenant souvent place à d'autres variétés de bien plus de valeur, c'est notamment parce que les chasseurs font de l'information auprès des exploitants. Ou mettent la main à la poche pour couvrir le surcoût représenté par le semis d'essence plus favorables à la faune dans son ensemble !
Encore un aspect de la contribution des chasseurs à la protection des chasseurs à la protection d'espèces qui ne sont pas chassables que N.K.M a pu découvrir : la collaboration qu'ils ont établie avec les apiculteurs afin de sauvegarder les abeilles, manifeste puisque des rûches ont par exemple été installées sur le terrain de la Fédération. Tout cela, la preuve que le monde de la chasse s'implique activement dans le maintient de la fameuse bio-diversité, pas seulement en paroles, n'a pas pu ne pas impressionner notre ministre, qui m'a encore semblé marquée par une autre facette de notre sport favori : au moment où les très bonnes trompes qui ont accompagné son séjour à la Fédération sonnaient un émouvant " carillon ", j'ai cru apercevoir une certaine émotion dans son regard...
" Le scientifique devra primer sur le politique "
La table ronde qui concluait la visite de N.K.M a d'abord été marquée par les interventions du président de la Fédération Départementale et le président de la Fédération Nationale des chasseurs, qui ont en résumé déploré que ce que fait le monde de la chasse en faveur de la protection de l'environnement ne soit pas mieux connu du grand public - certainement un déficit dans la communication. Ils ont également réclamé un rééquilibrage dans la distribution des aides qui sont accordées à ce titre et dans la " gouvernance " de tout ce qui a trait à la nature, à la bio-diversité. Sans obtenir aucune promesse sur ce plan mais une déclaration de notre ministre qui a une vision particulière de l'avenir non dénuée d'intérêt, en résumé : plutôt que d'avoir une composante des acteurs de la protection des milieux qui soit largement majoritaire, en faisant des mécontents chez tous les autres, plutôt que de satisfaire les uns au détriment des autres, je préfère que personne ne soit content et finalement trancher; Trancher en tenant content d'arguments scientifiques et pas seulement sur des considérations politiques, comme c'est très souvent le cas aujourd'hui.
Notre ministre, qui a remarqué qu'il lui semblait que tout allait mieux depuis 2007 entre chasseurs et protecteurs, a d'ailleurs annoncé qu'elle avait commandé des études auprès de spécialistes reconnus sur des sujets " chauds " comme les espèces faisant l'objet de moratoires ou sur l'agrainage des sangliers. Les dégâts de gibier, N.K.M semble très bien connaître puisqu'elle déplorait que 10% des communes françaises représentent 75% des indemnisations versées, dont 83% pour les mêmes sangliers dont les effectifs ont été multipliés par huit en 20 ans etc...
La Fédération de l'Oise par la voie de son directeur, a également détaillé ce qu'elle faisait en terme de sécurité avec son schéma de gestion et les autres utilisateurs des milieux naturels ont été invités à évoquer leurs relations avec le monde de la chasse. Malgré quelques différents - les dégâts de gibier, y compris en milieu forestier - elles sont globalement bonnes et le président du Conservatoire des sites a même assuré que pour certaines zones Natura 2000, des objectifs à la fois écologiques et cynégétiques avaient pu être défini !
N.K.M ne pourra pas non plus ne pas avoir été marquée par l'intervention du président de l'Association des randonneurs qui a assuré que les contacts qu'elle entretient avec la Fédération permettaient un partage des milieux naturels sans gros heurts. La preuve que certains problèmes qui apparaissent comme sérieux peuvent régler si un dialogue existe et, en matière, les chasseurs ne doivent pas être les seuls à consentir des efforts puisque personne d'autres qu'eux ne paient quoi que ce soit pour utiliser des milieux qui ont souvent un propriétaire privé...
Texte de Ludovic RICHEBOURG
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